Chantal

Archive for February 2012

Trois mondes

In OATUS On a Totally Unrelated Subject, Uncategorized on February 12, 2012 at 4:51 pm

Ok, j’ai copié le titre de mon post sur celui de Foglia. Sauf que j’ai changé le deux pour un trois. Vous devinez pourquoi? Pour l’arrivée du Huffington Post Québec. Wow quelle entrée médiatique! It was the talk of the week! Je dois l’admettre, Arianna, she’s got it! Reste à voir si le produit saura se différencier de Québecor et du 2e monde (celui dont Foglia fait allusion par “le nôtre” dans son article du 9 février). Je dois avouer que la recette (modèle de revenu) est intéressante avec tous ses blogueurs. Je suivais déjà certains d’entre eux, alors pourquoi ne pas les suivre sur le HuffPost Québec? Yeahhh… why not! Commençons par Arianna. Déjà le titre de son billet fait défaut -“Le Huffington Post, une édition qui est tout sauf provinciale”. Ah bon? Who are you trying to convince? Je la cite: -“C’est la première fois que deux éditions du HuffPost paraissent à l’intérieur d’un même pays”. Tiens tiens, ça nous envoie quoi comme message ça? Le Huffington Post Quebec is *everything* about provincial! If not, why didn’t they launch the Huffington Post Saskatchewan then? Prenez le billet de Maka Kotto, if this is not provincial, then somebody should explain it to me.

J’ai aussi aimé les billets de Anne-Marie Withenshaw (que je “follow” depuis 2 ans sur twitter) et Marie-Claude Ducas (qui fait presqu’un méa culpa d’écrire pour le Huffpost QC). Mais que dire du billet de Francine Pelletier sur les photos de nudité de Coeur de Pirate?

Je suis tellement déçue. Francine Pelletier, excellente journaliste (fondatrice de La vie en rose), documentaliste, réalisatrice et remarquable féministe et militante qui nous a ouvert la voie, la voilà qui condamne celle qui ose montrer ses courbes. C’est dommage. Dommage qu’elle n’ait pas su reconnaître le travail artistique, la créativité et la beauté d’un tel projet. Dommage qu’elle n’y voit pas la force, la détermination et l’assurance (au contraire de l’insécurité comme elle le souligne) que Coeur de Pirate nous prouve en faisant ces photos.

On est loin du centerfold de playboy avec une jambe sur chaque page (get the picture?). Je trouve que les photos sont magnifiques, audacieuses certes, mais belles, recherchées.

Les commentaires sur le billet sont partagés. Certains adorent, d’autres n’aiment pas. Un père a même dit qu’il devait amener sa fille voir Coeur de Pirate en spectacle mais qu’après avoir vu ces photos, il avait changé d’idée. C’est bête. Et je parie que la chambre de sa fille est remplie de Barbies.

Francine Pelletier termine son billet en écrivant -“Réveillez-vous, les filles. Loin de prendre votre envol, vous êtes en train de toutes nous caler avec vos guili-guili pornos et vos airs d’agace-pissette. N’ayez pas peur, on va vous aimer quand même. Même toutes habillées.”

À mon tour je dis -“Détendez-vous madame, loin d’avancer, vous êtes en train de nous ramener aux mains de Séraphin avec vos “Ôh quelle agace”. N’ayez pas peur, il est possible d’aligner féminisme et féminité. On va vous aimer quand même. Même avec vos minauderies.

Pour en revenir au site, c’est intéressant de voir une nouvelle forme d’information où sont réunis ceux de droite et ceux de gauche. Grosse job pour le chef de pupitre. À suivre.

And for God’s sake, c’est qui le directeur de création qui a donné son “go” sur c’te typo de m*#@!# (je parle du gros titre coloré au-dessus de la bannière principale, et le sous-titre dessous). Enl’vez-moi ça au plus vite. On dirait du web -22! Manquerait plus que ça clignote. “gjdzz.. gjdzz.. gjdzz…”

Ciaobiz.

La Galère – Prise 2

In TGIF Thank God Its Friday on February 3, 2012 at 5:33 pm

Cette fois-ci, je vous parle de MA galère, et non celle de Radio-Can. Les gens pensent que je suis en vacances (je me le fais dire régulièrement), mais je ne le suis pas. Je bosse comme vous tous, j’ai pas de femme de ménage, pis blah blah blah… et je cuisine deux repas par jour car les enfants ont deux heures le midi. À peine sortis de table le midi, faut penser à ce qu’on va manger le soir. Et si y’en a un qui a le malheur de me poser la question qui tue -Qu’est-ce qu’on mange ce soir? Je m’imagine soudainement assassine. – Heeeeeeeere’s Johnny!

LES POUX – Lundi soir, Luis revient de l’école avec un avis. “Invasion de poux, tous les enfants doivent être traités”. Ça fait trois fois en six mois. J’inspecte la tête de Luis. Bingo! He’s one of them, le party commence. Change tous les draps (Sici et Luis sont dans la même chambre), retire les vêtements qui ont été portés, les toutous, les doudous, …. et lave tout à la machine, à 90°. On niaise pas avec les poux, faut les faire bouillir pour qu’ils meurent.

En fin de soirée, assis dans la cuisine, la 2e brassée entame son essorage (faut savoir qu’une brassée dure deux hres avec les machines européennes, et en plus, y rentre trois fois rien),. Le spin cycle de ma machine à laver est impressionnant. L’essorage commence doucement mais se met à accéler. Il accélère, accélère encore, accélère plus vite, encore plus vite, continue, le son monte, vvvvvv…., encore plus vite,…. Je vous jure, j’ai l’impression que la machine va décoller. 5, 4, 3, 2, 1… Ready for take off. La première fois, je suis sortie de la cuisine, j’ai dit ça va exploser. Anyway. Donc lundi soir, en écoutant le spin cycle, j’ai eu un flash d’un punch line du sitcom américain “Designing women”? Ça remonte aux années 90. Les quatres femmes du sitcom partageaient leur “moment of joy” (if you know what I mean), lorsque l’une d’entre elles (Charlene) dit -Well the only joy I had lately was the spin cycle on the washing machine”. Ha! M’en souviens encore. Though, I wonder if she had an european machine.

Voici le DVD Trailor de Designing woman (c’est Suzanne qui parlait toujours de sexe)

C’EST L’HIVER EN GUADELOUPE. – Je suis rendue une vraie antillaise, je me suis baignée qu’une seule fois depuis Noël. L’eau est trop froide (24°). Y’a que les touristes qui se baignent. Je vais quand même à l’eau pour le surf mais maintenant j’ai un wet suit (et suis pas la seule, même Jules mon coach porte la combi). Anyway je vous parle de ça car j’ai eu une nouvelle planche pour Noël. Mon cadeau de Franck. Plus petite et plus technique (je suis passée d’un long board à une 7’6″). Vous auriez dû me voir mardi, je me suis pris un bouillon pas possible. Une gamelle après l’autre. Un nettoyage des sinus intense! En plus la mer est très agitée depuis deux semaines, les pêcheurs sortent à peine, y’a plus de poissons nul part. Le courant était super fort, j’ai ramé comme jamais. En début de cours, Jules nous dit toujours d’analyser les vagues et le courant. Uh-huh! Moi je regarde la mer – euh… ok, y’a des vagues mais je sais pas trop ce que je dois analyser. Bon je l’ai compris mardi. J’ai failli me ramasser à Ste-Anne (à 15km d’où je surf). Jules est venu me chercher aux creux des vagues, j’étais prise j’arrivais plus à m’en sortir tellement le courant était fort. Me demandez pas comment il a fait, il était super loin mais en trois coups de rame avec les bras il apparaît à côté de moi. Même pas essoufflé. J’ai dit ça y’est, c’est lui le Blond! Vous savez, le Blond de Gad Elmaleh? Il me dit – ok ça suffit, tu prends ma planche (il avait un long board) parce que les conditions sont trop difficiles aujourd’hui et machin-çi et machin-ça. La conversation est entre-coupée de vagues qui nous passent dessus. Finalement il me dit – ok saute sur ma planche et revient par le côté. Mais je lui crie je peux paaaaaas la leash est attachée à ma cheville. -Non c’est bon, il me dit, j’ai interchangé les leash. (!?) Quoi? Le Mec, pendant qu’il parlait (et pendant que je me croyais en mode “survival”), pendant que les vagues nous passaient dessus, shlique shlaque, je me retrouve avec sa planche attachée à ma cheville. J’ai rien vu. Bon j’ai pas discuté et me suis mise à ramer. On est vendredi et j’ai encore mal aux bras. En tout cas, je n’ai jamais été autant musclée des épaules et des bras. Un p’tit concours de push-up Sophie?

Voici le sketch sur le blond:

Bon week-end.
Ciaobiz.