Chantal

Archive for March 2012

March 2012. Wordless.

In Wordless on March 30, 2012 at 4:25 pm

Alec, Luis, Jayd, Sici, Charlie


Une bouteille à la mer

In Guadeloupe 971 on March 29, 2012 at 10:13 pm

Je ne vous raconte pas le scénario d’un film mais une petite histoire que nous avons vécue dernièrement (et qui n’est pas finie). Ayant un ami, Rudy (Excursions No Limit dont nous avons fait le site web), we get to go often à Petite Terre (île paradisiaque à quelques km de St-François et dont je vous ai déjà parlé dans un article précédent), nous nous alignons donc pour une journée de détente et de farniente. Franck, Joan (mon neveu de Bordeaux) et Luis décident de prendre une marche en longeant les plages de l’île. Rendu sur une plage déserte côté est de l’île, il n’y a absolument personne en vue (à raison puisque l’île est inhabitée), Joan voit une bouteille sur la plage. Il dit à la blague – Hey Luis, y’a une bouteille avec un message dedans. Luis s’approche et tout excité répond – Mais y’a vraiment un message dedans. – Oh merde, tu rigoles? Ils récupèrent la bouteille. Trop cool! Ils s’empressent de casser la bouteille pour y découvrir un message et une carte d’affaires avec l’illustration du drapeau de la Grande-Bretagne. La note dit:

“In the event of finding this, 1000$ dollar reward for return with photo of position to Mr. x, at the adress x, email: x”

Et là, Joan et Luis se mettent à faire la danse de la joie sur la plage – Yééé.. 1000$! Trop cool! Luis se met à chanter, les bras tendus vers le ciel, “I believe I can flyyyyy…” (en référence au bizarre écureuil de Ice Age). Elle est pas belle la vie?

De retour à St-François, Franck écrit aussitôt à l’adresse email. On y joint une photo, preuve à l’appui, mais on reste mystérieux sur l’endroit où a été trouvé la bouteille. On veut le cash! On veut “show me the money”! Oh que l’attente fut longue. Luis faisait “Get mail” aux huit secondes. Un peu comme les kids en voiture you know? – Are we there yet?… Are we there yet… Are we there yet?

Le lendemain, finalement une réponse. On capote. Vite vite ouvre! Tout d’abord, le mec est complètement surpris que la bouteille soit restée de verre, et ne se soit pas brisée durant tous ces mois. Il nous explique qu’il est le skipper d’un yacht détenu par un businessman de Manchester (United Kingdom) et que c’est le propriétaire du yatch qui a lancé la bouteille à la mer. Il fait donc suivre notre message au proprio. Encore l’attente…. – Are we there yet?… Are we there yet?… Are we there yet? Le lendemain, une réponse. Vite vite ouvre!

Le proprio est agréablement surpris et se dit être aussi excité que les deux jeunes sur la photo. Il veut savoir où s’est échouée la bouteille. Il a lancé plusieurs bouteilles à la mer dans sa vie de marin mais c’est la première fois qu’il a un retour. Il nous parle de son bateau, un yacht Oyster 49 de 50 pieds (…nice). Il nous raconte un peu sa passion pour la mer. À l’automne dernier, il est parti de l’Italie, a traversé l’Atlantique jusqu’à Ste-Lucie et nous dit ceci: “…more than 1000 miles from any land we had a party drank some champagne to toast Neptune the God of the seas and then put a message into a bottle and set it adrift” (I said -hey! I wanna meet this guy! Forget the 1K$, I wanna meet the guy who even thought of toasting Neptune the God of the seas).

La bouteille a flotté pendant cinq mois pour finalement s’échouer sur une plage déserte de Petite Terre, réserve naturelle et île inhabitée de la Guadeloupe. We were at the right place at the right time I guess.

Il y a eu ensuite quelques échanges email entre le proprio et nous (et y’a Joan de retour sur Bordeaux qui était aussi dans le loop et qui nous demandait – yep sérieux, il va nous le filer le fric?). Ha! Nous n’aurons pas les 1000$ mais selon le proprio, une récompense pour les deux jeunes est en route. Dans ses propres mots: “It would be mean not to reward them. I can’t promise the $1000 as a reward but in return I promise a reward will be sent”. On sait pas ce que c’est. On n’a pas encore reçu.

Mais l’histoire ne se termine pas là. Le proprio nous a invités sur le bateau. Il est sur son bateau en ce moment et planifie être à Antigua dans les prochains jours. On essait d’organiser un point de rencontre.

Bon jusque là, l’histoire est cool. Mais soudainement, j’ai comme un flash d’un thriller américain. Vous savez le genre où ça débutent avec un beau mec, riche et qui a tout pour lui? Tout est tellement soooo cool jusqu’au jour où il pette les plombs et tu découvres un “Damien” avec un tatoo “666” sur son crâne. Awwwwwr….! Don’t even bother crying for help bébé, you are sooooo cooked! Et là, je m’imagine au milieu de l’Atlantique avec un pathétique qui va me couper en petits morceaux pour accompagner son champagne! Ayudaaaaaaaaa!

C’est pas ma faute, c’est celle de Stephen King. Je savais que j’aurais pas dû lire ses livres. Dès que j’en finissais un je me disais – that’s it, Basta! Je ne le lis plus. Mais c’était plus fort que moi. Vous souvenez-vous de “IT”? Le soir, avant de me coucher, j’allais porter le livre dans une autre pièce, face down (je ne pouvais pas voir le cover, ça me donnait des frissons). Depuis ce livre, je vois les ballons autrement.

Bon à suivre.
Ciaobiz