Je sais ce que vous pensez. Vous pensez droite. Rien du tout je vous dis! Ni de droite, ni de gauche, je suis du coeur, un point c’est tout et je vous raconte ici, comment j’en suis arrivée à serrer la main de notre 23e président, Monsieur Nicolas Sarkosy, le 25 avril dernier.
Tout d’abord, connaissez-vous Eckhart Tolle? C’est un enseignant spirituel et auteur. Il donne des conférences à travers le monde et a écrit plusieurs livres dont le best seller “Le pouvoir du moment présent” (traduit dans 30 langues). Oui je sais, c’est un livre comme y’en a plein d’autres mais honnêtement, ce livre me rejoint. Non vraiment, je découvre. On focusse tellement sur le passé et le futur, qu’on en oublie le moment présent. C’est pas bête ce qu’il dit. Mais faut pas que je le regarde en vidéo, il me fait penser à un nain de jardin. Vous trouvez pas? No seriously! Anyway, that’s another story.
Donc je continue. L’autre soir au resto, une amie philippine (Shasha) me disait -Chantal, it’s the year of the snake, this is YOUR year. -Qu’est-ce que tu me dis là? I’m a snake? My year? Really? (je parle des signes chinois, vous l’aurez deviné). -Ben justement, je sens qu’il se passe quelquechose que je lui dis. Elle me dit -Sit down, I have to read you. Et là, partie pour une heure de conversation spirituelle. Le serpent (signe de l’intelligence et de la créativité), et le taureau (dont je suis) qui exprime entre autre la force, tout y est passé… C’est bien simple, je suis sortie de table et je ne marchais plus comme avant. The kind of feeling you get when you wear Dolce Gabbana underwear, you just don’t walk the same! Ça c’était le premier discours. J’en suis sortie plus confiante, plus déterminée and ready to kick some a..!
Le deuxième discours – Je sais pas si j’ai tort mais j’y adhère tout autant. On est pourtant bien loin de la spiritualité. Plutôt près du pouvoir et du leadership. Je parle du discours que Nicolas Sarkosy a fait lors de la conférence des Leaders Internationaux à la Chambre de Commerce du Montréal Métropolitain jeudi le 25 avril dernier. J’y étais et contente d’y être je dois avouer. Entre vous et moi, je préférais rencontrer le “Raymond” plutôt que le “Pingouin”. Ceux qui ont écouté le dernier CD de Carla Bruni savent de quoi je parle (ou plutôt de qui). Mais qu’est-ce qu’il se prend le pingouin, ouf. Mais bon, de retour à notre Raymond.
Sans parler de droite, ni de gauche, …. je ne veux pas faire de politique dans mon blog mais je ne peux m’empêcher de parler de ce politicien qui a certes un don, celui du leadership. Il est monté sur scène sans aucune note, pas même un petit bout de papier. Humour, culture, histoire, politique et économie mondiale ont fait partie de son discours. Connaissant bien son audience, il est venu nous chercher en parlant des québécois et des canadiens qui sont venus sauver la France (bien joué!). Mais sinon, dans l’ensemble, son discours était captivant. Il y a eu quelques moments forts dont son opinion sur l’Europe où il parle d’une famille (et qu’aucun parent n’abandonnerait un de ses enfants pour x raisons). Il prêche l’unité européenne, on l’aura compris. Toutefois, l’un de mes moments favoris est certainement celui où il définit le leadership. Voici ce qu’il a dit:
Le leadership c’est:
Un, d’avoir la vision et l’idée avant tout l’monde
Deux, de prendre la décision avant tout l’monde
Et trois, de convaincre tout l’monde que sa décision est la bonne.
ÇA, (…)…., c’est du leadership.
(il termine avec un sourire et un clin d’oeil)
On a tous applaudi, comme s’il venait d’inventer la recette. Mais en fait, c’est la façon dont il nous dit ça, tout est dans l’art et l’habilité de l’orateur qu’il est. La conférence s’est terminée sur une question de notre ancien ministre du commerce international, M. Michael Fortier. Le ramenant à sa défaite contre Hollande, il lui demande -Comment accepte-t-on de ne plus être Président de la république française? Comment vit-on cette défaite et ce passage? Sa réponse fut assez longue, je ne peux la répéter au complet, mais elle a commencé par cette petite phrase: -Accepter de vivre, c’est d’accepter de mourir.
À bien y penser, on est peut-être pas si loin de la spiritualité finalement. En tout cas, y’a un sens (clin d’oeil à mon voisin de table).
Allez, je cite Carla car elle le dit trop bien: “Mon Raymond il est canon, c’est de la bombe atomique”.
(PS) J’ai voulu lui parler de la Guadeloupe, mais bon, … une autre fois 😉
Merci à toi my friend 😉 pour l’invitation.
Vous pouvez écouter les chansons Mon Raymond et Le Pingouin sur le site de Carla Bruni.
Ciaobiz.
c.
