Quelques nouvelles en retard. Désolée, j’ai négligé mon blog dernièrement. Pour ceux qui croient que je suis en vacances,… Pas dutout. Je travaille à fond ces temps-ci. Deux mises en ligne dans les 2 dernières semaines et un prochain launch d’ici le 10 décembre (site boutique en ligne). Je suis dans un rush total. Quand j’y vois plus clair, je me permets quand même une petite trempette à la mer et hop, on repart. Non mais je profite!
HALLOWEEN
Je me souviens, petite, mes deux fêtes préférées étaient l’Halloween et Noël. Je passais des heures à me déguiser et à essayer des costumes. À l’époque, personne (ou quasi personne) n’avait de vrais costumes. Nos déguisements étaient faits de tout et de rien, de n’importe quoi. Une vieille cravate de papa, une perruque, une vieille robe, des foulards ici et là, du maquillage, du gros rouge à lèvres, enfin bref si on me demande en quoi j’étais déguisée, …un mot me vient à l’esprit: en ridicule. Mais quel drôle de ridicule.
Cette année, j’ai un peu retrouvé cette ambiance. Les enfants devaient user de créativité pour se déguiser. Sachant que la Guadeloupe ne fête pas l’Halloween, j’ai organisé une fête sur la plage. Grillades et bonbons étaient au menu. On a lancé l’invitation à tous. Ce fût un succès. Les enfants étaient ravis et pour la majorité, c’était leur premier Halloween.
Ma mère m’avait préparé une valise de bonbons et de petits sacs d’Halloween que Franck a ramené lorsqu’il est allé à Montréal à la mi-octobre. “Rapportez-vous de la nourriture Monsieur? Euh oui mais à peine quelques bonbons.” (vous auriez dû voir la valise).
Anyway, j’avais aussi mon kit maguillage de Omer DeSerre. J’ai commencé à maquiller les enfants à 15h00, j’ai fait le dernier à 20h00. Y’en avait toujours un qui se rajoutait à la queue. Mais y sort de où celui-là, je disais. J’avais mal au dos. Les parents s’occupaient de moi et me servaient un verre de rhum.
À un certain moment, je trouvais que mon rhum goûtait bizarre. C’est que mon verre de rhum était déposé juste à côté du verre d’eau dont je me servais pour tremper mes pinceaux de maquillage. Vous me voyez venir? Ouais, exactement, je crois que j’ai dû me tromper de verre à quelques reprises et y’a quelques enfants qui ont été maquillés au rhum. Ha!
LE TRAIL, VOUS CONNAISSEZ?
Je me suis jointe vendredi dernier à un groupe de 15 femmes qui font du trail. C’est quoi votre trail? dis-je. Ben viens avec nous, tu verras. Ok, pas ni problème. J’y vais. Aie! J’aurais dû poser un peu plus de questions. Le trail est du jogging dans des sentiers de la mangrove, avec obstacles; marres de boue et ses énormes crapauds qui te sautent dessus, arbres traversant le sentier, vaches, name it… you’ve got it. J’ai eu mal aux jambes pendant 3 jours de temps. Un truc de débile ce trail. Le trail avait un peu moins de 10 km, soit: 5km dans des sentiers de mangrove, ensuite 2 km sur la plage, dans le sable, dur dur pour les mollets, et 2km sur des rochers stalagmites en bord de plage. Un bon plan pour se petter la gueule mais bien comme il faut. Crap! Aujourd’hui il me semble que mon petit 8km habituel sur du plat est comme “a walk in the park”.
J’ai suivi le groupe du début à la fin. J’ai pensé ralentir le rythme plusieurs fois mais j’ignorais complètement comment sortir de la mangroove s’il m’arrivait de les perdre de vue. Alors je m’accrochais à quelques petits espoirs ici et là et je suivais. Vers le 2/3 du trail, j’en entends une dire à l’autre, – “MDR, j’en peux plus mais je me suis donnée comme objectif la montagne, arrivée à la montagne, je passe en marche”. Ohh! There’s a God after all je me suis dit, la montagne, allez Chantal, la montagne. Je me lève la tête, je regarde à droite, pas de montagne, à gauche… pareil, devant derrière… mais putain elle est où c’te montagne, elle se fout de ma gueule ou quoi. En fait, je voyais une montagne au loin devant mais j’ai dit ça peut pas être celle là, c’est bien trop loin, je vais jamais y arriver. C’était bien celle là.
J’ai eu un autre petit regain d’énergie quand un veau a failli me charger. Je me suis mise à courir vite. Très vite. En gueulant aussi “Merdeeeeeee…”.
Déjà au départ, j’aurais dû comprendre. J’avais lancé une petite joke pendant qu’on courait. Rien. Aucune réaction, pas une réponse. Okayyyyy…., elles ne sont pas là pour rigoler les filles. Plus tard, même chose, je me relance pour une autre joke,… toujours aucune réaction. Bon laisse tomber me suis dit, ça doit être culturel. Du coup, j’ai eu une petite pensée pour Luis. Sa prof me disait qu’il faisait le pitre en classe et qu’il devait se concentrer un peu plus. Là, le pitre, c’était moi. Mais bien.
On a fini le trail, crottées des pieds à la tête. Ça faisait presque peur. Style le film Delivrance (vieux film des années 70). Ensuite, la bière fût extrêmement bonne.
Happy Thanks Giving (and black Friday) to all my american friends.
Ciaobiz.