Ok, j’ai copié le titre de mon post sur celui de Foglia. Sauf que j’ai changé le deux pour un trois. Vous devinez pourquoi? Pour l’arrivée du Huffington Post Québec. Wow quelle entrée médiatique! It was the talk of the week! Je dois l’admettre, Arianna, she’s got it! Reste à voir si le produit saura se différencier de Québecor et du 2e monde (celui dont Foglia fait allusion par “le nôtre” dans son article du 9 février). Je dois avouer que la recette (modèle de revenu) est intéressante avec tous ses blogueurs. Je suivais déjà certains d’entre eux, alors pourquoi ne pas les suivre sur le HuffPost Québec? Yeahhh… why not! Commençons par Arianna. Déjà le titre de son billet fait défaut -“Le Huffington Post, une édition qui est tout sauf provinciale”. Ah bon? Who are you trying to convince? Je la cite: -“C’est la première fois que deux éditions du HuffPost paraissent à l’intérieur d’un même pays”. Tiens tiens, ça nous envoie quoi comme message ça? Le Huffington Post Quebec is *everything* about provincial! If not, why didn’t they launch the Huffington Post Saskatchewan then? Prenez le billet de Maka Kotto, if this is not provincial, then somebody should explain it to me.
J’ai aussi aimé les billets de Anne-Marie Withenshaw (que je “follow” depuis 2 ans sur twitter) et Marie-Claude Ducas (qui fait presqu’un méa culpa d’écrire pour le Huffpost QC). Mais que dire du billet de Francine Pelletier sur les photos de nudité de Coeur de Pirate?
Je suis tellement déçue. Francine Pelletier, excellente journaliste (fondatrice de La vie en rose), documentaliste, réalisatrice et remarquable féministe et militante qui nous a ouvert la voie, la voilà qui condamne celle qui ose montrer ses courbes. C’est dommage. Dommage qu’elle n’ait pas su reconnaître le travail artistique, la créativité et la beauté d’un tel projet. Dommage qu’elle n’y voit pas la force, la détermination et l’assurance (au contraire de l’insécurité comme elle le souligne) que Coeur de Pirate nous prouve en faisant ces photos.
On est loin du centerfold de playboy avec une jambe sur chaque page (get the picture?). Je trouve que les photos sont magnifiques, audacieuses certes, mais belles, recherchées.
Les commentaires sur le billet sont partagés. Certains adorent, d’autres n’aiment pas. Un père a même dit qu’il devait amener sa fille voir Coeur de Pirate en spectacle mais qu’après avoir vu ces photos, il avait changé d’idée. C’est bête. Et je parie que la chambre de sa fille est remplie de Barbies.
Francine Pelletier termine son billet en écrivant -“Réveillez-vous, les filles. Loin de prendre votre envol, vous êtes en train de toutes nous caler avec vos guili-guili pornos et vos airs d’agace-pissette. N’ayez pas peur, on va vous aimer quand même. Même toutes habillées.”
À mon tour je dis -“Détendez-vous madame, loin d’avancer, vous êtes en train de nous ramener aux mains de Séraphin avec vos “Ôh quelle agace”. N’ayez pas peur, il est possible d’aligner féminisme et féminité. On va vous aimer quand même. Même avec vos minauderies.
Pour en revenir au site, c’est intéressant de voir une nouvelle forme d’information où sont réunis ceux de droite et ceux de gauche. Grosse job pour le chef de pupitre. À suivre.
And for God’s sake, c’est qui le directeur de création qui a donné son “go” sur c’te typo de m*#@!# (je parle du gros titre coloré au-dessus de la bannière principale, et le sous-titre dessous). Enl’vez-moi ça au plus vite. On dirait du web -22! Manquerait plus que ça clignote. “gjdzz.. gjdzz.. gjdzz…”
Ciaobiz.