Chantal

Archive for 2012

Crab for dinner!

In Guadeloupe 971 on November 13, 2012 at 5:26 pm

Crabe de Rudy from Chantal Lalonde on Vimeo.

Crabe de mer, Guadeloupe

Rudy (mon ami marin-pêcheur) m’appelle et me dit je passe chez toi dans 5 minutes, j’ai quelque chose pour toi. Je me doutais bien que ce n’était pas des fleurs 😉

Ciaobiz.
c.

Anecdotes

In Guadeloupe 971 on November 8, 2012 at 2:20 pm

Je n’arrive pas à m’habituer à mon nouvel appart. Je croyais que je serais mieux au rez-de-chaussée, je me disais… -Cool un jardin, on fait quelques pas et on est direct sur la plage, mais j’ignorais que je partagerais mon appart avec toutes sortes de bestioles. Vous devriez me voir, je me promène en permanence avec un balai, mon psshit psshit et mon Family Helper, hehehe….. N’entre pas chez moi qui veut!

LA DROGUE – Sicilia m’a fait rire cette semaine. Je vous raconte. Y’a un vendeur de drogue qui se tient sur la plage, juste derrière la clôture de notre jardin. Le mec a quasi tout le temps un joint à la bouche. C’est un vrai. L’autre jour, j’arrive à l’appart alors que Sicilia et Franck étaient assis sur la terrasse. Je leur dis -Hey ça sent le potte ici. Sici se lève d’un bond, se bouche le nez et la bouche avec sa main et nous dit en panique -C’est ça que ça sent(?)(?) Mais vous auriez pu me le dire avant ..(!?!).. Ça fait une heure que je respire ça! Et là, toujours la main sur la bouche, elle me dit d’un air inquiet… -Maman est-ce que je vais être droguée? On était mort de rire (MDR).

Continuant la conversation sur la drogue, on a biffurqué sur l’alcool. Sicilia trouvait qu’il y avait beaucoup de gens saouls ici (le rhum coûte à peu près rien). En fait, lui dis-je, y’en a aussi à Montréal mais on ne les voit pas car ils sont dans les tavernes. À Montréal, t’as pas le droit de boire dans la rue sinon y’a matricule 728 qui s’occupe de t’expliquer la loi. Ha! MDR.

PLUS DE MANGUES – L’année dernière à la même période, ne trouvant plus de mangues, je demande à mon marchand de fruits et légumes comment se fait-il qu’il n’y ait plus de mangues depuis quelques jours. Et il me répond -Ah mais faudra attendre en avril… -Comment ça en avril?… -Mais ce n’est plus la saison doudou!… -Ah oui, les saisons, c’est qu’il n’y en a pas chez IGA de l’île des Soeurs des saisons, suis pas habituée à ça moi. Cette année, fière de moi avec mon panier sous le bras… -Bonjour Monsieur le marchand de légumes, y’a plus de mangues? -Eh non, j’en ai plus. -Ahhh, comme ça la saison est finie hein? Dommage, on a plus qu’à attendre avril! Ouep!

Même chose pour les avocats, ça tire à sa fin, encore un mois. Ensuite faudra attendre à juin. On doit justement aller chez mon amie Caro cette semaine car elle a un avocatier dans son jardin, les avocats sont tout en haut. Je les appelle les avocats Club Price, ils sont éNORmes. Une fois grimpé, on les coupe à l’aide d’une perche munie d’un ciseau au bout. On tire la corde et …clic, l’avocat tombe. La dernière fois, Franck était grimpé à l’arbre et je me tenais en bas pour les attrapper. -Bon je coupe, tu attrappes?… -Ouais ouais, c’est bon, coupe!… (clic)…. (splash)… -Euh…Guacamole pour ce soir, ça te dit?

Vous comprendrez qu’ici, on mange local. On peut toujours trouver d’autres fruits et légumes dans les grandes surfaces mais une fois sur deux, y’a pas ce qu’on veut. Ça dépend des containers qui rentrent au port. Ça fait un moment que j’ai abandonné mes recettes Di Stasio et compagnie. J’avais jamais la moitié des ingrédients. Ici c’est poisson grillé et légumes pays. Ça y’a, quoique lorsque la mer est mauvaise, on trouve plus de poisson nul part car les marins-pêcheurs ne sortent pas. Alors on gère.

On a quand même eu des cerises cet été. Elles venaient de France bien entendu. Je dis “bien entendu” mais je me rappelle d’une petite anecdote. J’avais 20 ans (ça fait un bail oui je sais), j’étais à Paris et j’avais envie de cerises de France. J’entre dans l’épicerie et je demande à la dame,… -Bonjour, vous avez des cerises de France? Et elle me répond… -Mais d’où croyez-vous qu’elles sont mes cerises? (..) ..(?!?)

Ciaobiz.
c.

Les moustiques

In Guadeloupe 971 on October 25, 2012 at 3:00 pm

Photo du groupe à la fête de Luis dimanche dernier sur la plage de la base nautique. Son anniversaire était en septembre.

Justement en septembre dernier, j’étais à Montréal et j’ai réalisé un truc: qu’est-ce que le climat est sec. Facteur Humidex vous dites? Mais lâchez-moi le facteur Humidex! Vous voulez rire? À peine débarquée de l’avion, j’ai sorti le matos: le push-push nasal, les pastilles et 15 lypsils (j’en ai plaqué partout; dans la voiture, dans toutes les poches de mes vêtements, salle de bain, à côté du micro-ondes, ….). Holy crap, le soir je me couchais et je glissais sur mes draps de coton. I sware!

Suis revenue avec une sinusite, je le savais que je ne m’en sortirais pas ce coup-çi. J’ai passé le vol à décompresser, comme en plongée. C’était ça ou j’avais les oreilles défoncées.

Arrivée le samedi soir, y’a Rafael (cyclone) qui nous tombait dessus le dimanche. Ma première alerte rouge depuis 15 mois (jusqu’ici alerte orange, on gérait). En alerte rouge, il est interdit de sortir de chez soi. Notre appart est en bord de mer, à 20 mètres de la plage. À 4hres du mat’ j’entends un bruit énorme, j’ai bondi dans mon lit, je croyais qu’on venait de défoncer ma cuisine. Mon coeur battait à 100mph, tout l’monde se lève, les enfants aussi et on marchait tous à pas de loup vers la cuisine, comme si on s’attendait à y trouver un monstre. En fait, le vent avait fait éclater le capot du rideau de fer. La tole s’est arrachée. Ajoutez à ça le sifflement de Rafael, je me sentais comme Dorothy dans The Wizard of Oz lorsqu’elle se fait emporter dans sa maison. Sauf que moi, au matin, y’avait pas de “Yellow brick road” devant ma porte 😉 Luis a eu une seule question: -Maman, est-ce qu’il y a un tsunami? -Non mon chéri. -Ah ok, j’vais m’coucher d’abord. (hey… elle est pas belle la vie à 11 ans).

Cette même nuit, était notre première nuit dans notre nouvel appart. On a pas déménagé très loin, en fait on a changé d’étage. On est passé du 3e au rez-de-chaussée. On a l’impression d’être sur la plage, c’est assez cool. Lucky est très content, il a un jardin pour courrir. Par contre y’a d’autres inconvénients. Puisque tout est ouvert, tout l’monde se sent invité; les cafards, les blattes, les scolopendres (affreux ces bibittes), les grenouilles, les iguanes…. Cette semaine, y’a un iguane qui voulait rentrer dans la maison. J’ai dit -Lucky attaque! ….(..?) Aucune réaction. Again: -Lucky attaque, now! ….. (..?) Il me regardait en voulait dire -Non mais ça va pas? C’est quoi c’te bestiole? Plus moumoune que ça, tu meurs.

Ce qui m’amène à vous parler des moustiques. On a eu tellement de pluie avec Rafael que la Guadeloupe est envahie par les moustiques. J’en deviens dingue. Je suis piquée de chez piquée. Et pas moyen de s’en sortir, y’a pas de moustiquaires ici. C’est ridicule. Ça me prend un Home Depot. Comment peut-on vivre sans un Home Depot!!

Mais bon, j’ai fait comme beaucoup d’antillais et je me suis achetée…… tenez-vous bien, …… pas le Walli Waller, non non, ni le LCD Shovel 2007, hehehe mieux que ça, je me suis achetée le Family Helper. Ça mon ami, le Family Helper te sauve la vie. C’est comme une raquette de tennis dont le net est en métal et envoie une décharge électrique sur la victime (le méchant mosquito) dès qu’il le touche. On entend le bruit de décharge électrique “zzchunk”, puis la victime meurt sur le coup, électrocutée, les 4 pattes en l’air. Un moment de jouissance intense. Yess! Tout ce plaisir pour *UN* paiement facile de 15€.

Voici le Family Helper 2012!!

Petite parenthèse: ce qui me fascine dans tous ces machins, c’est le nom. C’est le marketing. Mais ou est-ce qu’ils sont allés chercher ce nom? J’imagine le focus group et le twit qui dit: -euh… moi je trouve que la raquette, en plus de tuer les moustiques, ben.. la raquette a aidé ma famille.

Bingo!

On l’a trouvé le nom: Le Family Helper.

(!?) I don’t know, go figure! It beats me!

ciaobiz.
c.

Leslie nous chatouille

In Guadeloupe 971, Surf on September 2, 2012 at 11:41 pm

On est allé tester la nouvelle planche de Luis hier au spot du Helleux. La mer était d’un calme…. quelque chose de rare comme dirait ma mère. On avait l’air de Brice de Nice assis sur nos planches à attendre zee wave. On a eu droit à quelques séries quand même.

Surf Helleux from Chantal Lalonde on Vimeo.

Chantal, Sicilia, Luis, Fleur et Jules au spot du Helleux, Guadeloupe

Hier soir, pareil. Pas un pet de vent et une chaleur étouffante. En fait, c’était le calme avant la tempête car Leslie (le cyclone) était dans l’Atlantique et tirait tout l’air autour d’elle. C’est une antillaise hier soir qui m’expliquait le phénomène. Les palmiers avait l’air figés, comme sur une photo.

Ce matin, je me réveille et découvre une mer agitée. La queue de Leslie touchait la Guadeloupe. Ça soufflait. Impossible de lire le journal, j’avais le journal et le toupet dans l’vent (comme bien des maison en Guadeloupe, notre cuisine est extérieure).

MURÈNE – Une murène s’est échouée sur les rochers devant chez moi. Un mètre cinquante de long elle faisait. Une dentition impressionnante! C’est pas du caprè-soleil ça mes amis. Les enfants l’ont décapitée (notez qu’elle était déjà morte). Ils ont gardé la machoire (trop cool disaient-ils) et lui ont arraché toutes les dents. Ensuite ce fut la distribution (et négociation) de qui aurait quelle dent. Le jeu a duré plusieurs heures sur la plage. – Tu m’échanges cette dent contre celle-là? – Ah non, elle est plus petite, – Oui mais beaucoup plus pointue, c’est plus malin ça… – …

FÊTE DE LA VIERGE – Le 15 août est un jour férié en France (et pour plusieurs pays de religion catholique en fait) mais c’est avant tout une fête catholique, un dogme, une sorte de cheminement vers Dieu, c’est l’Assomption de la vierge Marie. Mais si je vous en parle aujourd’hui, c’est que la vierge Marie est aussi la protectrice de tous les pêcheurs. Et des pêcheurs en Guadeloupe, y’en a beaucoup.

Ici, beaucoup de familles sont, de père en fils, marins-pêcheurs. J’ai fêté l’Assomption plusieurs fois (la 1ère fois lorsque j’habitais Barcelone mais à l’époque, je passais plus de temps dans les bars tapas qu’à suivre la procession de la vierge Marie jusqu’au port). La vierge qui je disais? Ahhhh.. non, je l’ai pas vu, … (hic). Anyway. Cette fois-ci, j’y étais. Ça commence tôt le matin, les pêcheurs vont à la messe et sortent la vierge Marie de l’église pour l’amener en mer dans leurs bâteaux décorés de fleurs. C’est la procession. De l’église jusqu’au port, ils transportent la statue de la vierge Marie, le torse bien haut et rempli d’espoir, de gratitude et de fierté vers leurs bâteaux. Une fois en mer, ils lancent les fleurs à l’eau en mémoire de leurs collègues qui sont morts en mer et demande protection à la vierge. Au départ des bâteaux, les marins chantaient des chants traditionnels. Une système sono installée au port faisait jouer à fond la caisse la mélodie de Vangelis (la musique qui joue au début du film “1492, Christophe Colomb”, vous vous souvenez? ça vous prend dans les trippes). Je regardais les bâteaux partir en mer et j’avais presqu’envie de me mettre la main sur le coeur (s’cusez, ça frôle le patriotisme américain, mais cou’donc). Je regardais toutes ces femmes au port, habillées de leurs belles robes créoles, de madras et remplies de couleurs, c’était à la fois triste et beau. Triste parce qu’on voyait bien que certaines femmes pleuraient un mari ou un frère qui n’est jamais revenu mais beau dans le partage de leurs traditions.

Procession:

Bateau rempli de fleur et chant créole:

Le retour des bateaux avec la vierge Marie:

Doudou:

Au moment où j’écris ces mots, Leslie se déplace très vite (beaucoup plus vite que Isaac) mais sa trajectoire remonte vers le nord et elle reste sur l’océan Atlantique. Tant mieux.

Ciaobiz.
C.

17 août – Deux souvenirs

In On my mind on August 17, 2012 at 2:57 pm

Hier j’ai eu une petite pensée pour Elvis. Mon beau Elvis. Call me old fashion, but hey, he’s THE King. La chanson no. 1 de tous les temps, le TOP 10 des “best of” débute avec sans aucun doute “Suspicious mind”. Anyway, that’s not my point today.

En fait, c’est qu’un souvenir m’est revenu hier. Un souvenir du 17 août 1977. Elvis était mort la veille et tout l’monde en parlait. Ma grand-mère maternelle qui était chez moi pour quelques jours me dit – Chantal, viens avec grand-maman, on s’en va chez Woolco. – Pourquoi faire grand-maman? – On va acheter un record, Elvis est mort pis on va aller acheter son record. (Là j’imagine mes enfants me demander c’est quoi un record? Pour ensuite se dire, Wow, mom is really older than we thought!). Je suis donc allée avec ma grand-mère chez Woolco, on était des dizaines au rayon des 45tours, toutes voulant la même chose, un record d’Elvis.

Le même soir à la maison, on était dans la cuisine, ma mère mettait des rouleaux à friser dans les cheveux de ma grand-mère. Personne parlait. Sur le tourne-disque, le bras du mode “repeat” était relevée, et on écoutait “My way”. Un chapitre venait de se terminer, le King n’était plus.

Parlant de la toune “My way”, saviez-vous qu’Elvis l’a copiée de quelqu’un d’autre? C’est Claude François qui a écrit et interprété cette chanson, elle s’appelle “Comme d’habitude” (que vous connaissez sûrement). Ensuite Paul Anka a fait la version anglaise, puis Elvis l’a copiée, puis Sinatra, puis bien d’autres… Mais ce qui est marant, c’est que les deux chansons racontent deux histoires différentes. Have no idea why though.

Mais le 17 août, c’est aussi autre chose: 16 ans de mariage aujourd’hui. Hey oui! C’est ma mère qui a appelé ce matin et qui dit à Franck – Bon anniversaire! Et Franck de lui répondre – Mais c’est pas mon anniversaire aujourd’hui Mme Lalonde. Vous comprendrez que mon chum et moi ne sommes pas très “anniversaire”. Ça dépend des années, parfois on a fêté, parfois on a oublié complètement pour se dire – Mais c’était pas notre anniv dernièrement? Le bon côté de la chose, c’est qu’on est tous les deux pareils. C’est quand y’en a un qui n’oublie jamais et que l’autre lui oublie tout l’temps, alors là: engueulade en vue. Bon anniversaire mon chéri!

Ciaobiz
c.

Where dreams come true

In Quebec on August 10, 2012 at 11:17 am

À l’inverse des dernières années, je passe maintenant mes vacances au Québec pour ensuite retourner in my new home, la Guadeloupe. Au Qc pendant un mois, j’ai eu le temps de faire le plein de 5 à 7, de repas de famille, de ballades dans les laurentides, de jogging sur ma montagne préférée (le Mont-Royal), d’une petite évasion à Québec la jolie,… et même un petit détour d’une semaine au pays de Mickey Mouse, le wonderful Disney World d’Orlando, FL. Wow….Wow…. Wowww! Think big!

À peine sorti de l’avion, même pas sorti de l’aéroport, on rentre déjà dans l’univers de Disney. À partir de ce moment, mes enfants sont devenus Princess and Bud. -“Well hello Princess, are you having a beautiful day so far?” ..et.. “Hey Bud, don’t mean to scare you but you have a chipmonk on your head, LOL!” (Luis portait le chapeau Chip an’Dale)

Lorsqu’il s’agit de service à la clientèle, les américains sont d’une gentillesse extrême. La serveuse au resto, le maître d’hotel, le chauffeur d’autobus, le portier,… tous avec un accueil sympathique, un large sourire et un “How you’re doing Ma’m, have a wonderful day and enjoy your stay!” euh… wow, thank you, ça vous dirait pas de travailler en Guadeloupe?

Anyway, je vous résume Disney rapidement. Tout d’abord, Disney porte très bien sa tagline “Where dreams come true”. On sent la magie partout, on a l’impression d’être dans un compte de fée. Disney c’est la propreté partout (cherchez pas un bout de papier par terre, y’en a pas), c’est le bonheur dans l’âme, des sourires plein les visages, des princesses, des Mickey, des toilettes avec du papier de toilette (I sware), des spectacles fantastiques à tous les 100m, des Buz lightyear (mon idole, “Tooooo infinity, and beyond!!!), des barbes à papa, des feux d’artifices, des ohhhh…. des ahhh…. des que c’est beauuuuu…..

Et là, sans qu’on s’en aperçoive, la magie se retire un peu et on fronce un sourcil, on est pas sûre. On court pour avoir les Fast Past des manèges les plus populaires, pim, pam, poussez-vous!, on zigzag entre les millions de strollers tout terrain (what the f..? c’est pas des poussettes c’est des Hummer), y’en a même une qui fonçait droit sur moi et qui me crie “Get out of my way!!!” Holy crap, me suis tassée assez vite, j’avais l’air de Gumby à côté d’elle. On se prend pour Obélix et on mange des Turkey leg (big mistake c’est absolument dégoûtant), on passe la journée à Magic Kingdom et on apprend sur place que c’est un parc sans alcool (!??!) MAY DAY! Ma mère pensait que j’allais tomber sans connaissance.

Anyway après 6 jours (oui oui, vous avez bien lu), ma mère me dit “On aurait dû rester une journée de plus”. Is she for real? Elle a 77 ans, c’est elle qui marchait devant et on avait de la difficulté à la suivre. Bref, c’est pas des vacances de repos mais les enfants sont revenus enchantés de leur vacances et fiers d’avoir fait un hug à Mickey. Merci maman pour ces belles vacances.

Pendant ce temps, y’a mon chum qui faisait le tour de la Dominique en 4-4. À ne pas confondre avec la Rép. Dominicaine, la Dominique est en fait le Commonwealth de la Dominique, ancien état associé de la Britannique, aujourd’hui île indépendante reconnue pour ses nombreuses chutes d’eau et ses magnifiques paysages (juste au nord de la Martinique). C’est environ 3hres de bateau de la Guadeloupe. Je n’ai pas visité la Dominique mais j’en ai beaucoup entendu parler au cours de nos derniers appéritifs en famille. Par contre, mon chum lui connaît les derniers potins sur Mickey, Goofy, Pluto,….

Ciaobiz.
c.

MDR

In Whatever on June 14, 2012 at 4:47 pm

Y’a une autre québécoise qui habite St-François. Sarah. On est deux finalement à St-François, (450 canadiens sur toute la Guadeloupe). Il y a deux semaines, elle m’a annoncé qu’elle était enceinte. Elle était toute excitée. Y’a de quoi, c’est son premier et elle sait pas encore qu’elle va vouloir arracher la tête de son médecin quand il va lui dire “poussez plus fort Madame Sarah, PLUS FORT!” Bon je plaisante, quoique…. L’autre jour, sur la marina elle me voit et me dit – Chantallllll!!!! – Quoi qu’est-ce qui t’arrive? – Y’a que toi qui peut me comprendre, j’ai envie d’une poutiiiiiiiine! Aaaahhhrrr… Y’a un touriste près de nous qui s’est retouné pour nous regarder d’un air interrogateur. Je sais pas s’il pensait qu’on parlait du président de la Russie, mais bon, on était deux folles qui sautaient et qui disaient Poutine!Poutine!! De retour chez moi, je cours vers mon kit de survie en Guadeloupe et je fouille dans l’espoir de trouver une enveloppe de sauce à poutine. Je fouille, sauce St-Hubert BBQ, paperman rose, kraft peanut butter, sirop d’érable, cream cheese Philadelphia, and more…. mais pas de sauce à poutine. Voici donc un nouvel ingrédient qui sera ajouté à ma prochaine liste.

Par curiosité, j’ai tapé POUTINE sur Google, voici ce que j’ai eu:

On devrait peut-être lui dire non? Ça fait loser un peu je trouve. Ha! J’étais morte de rire.

Parlant de morte de rire (et de loser), j’ai mon neveu de Bordeaux, Joan, (celui qui avait trouvé la bouteille) qui commente de temps en temps mes posts facebook. À plusieurs reprises il écrit “MDR”. À chaque fois je me disais mais pourquoi il me dit toujours “merde”. La semaine dernière, on était tous à table et ma fille parlait de son cousin Joan. J’en profite pour lui dire que je trouve bizarre que Joan m’envoit des “merdes” à tour de bras sur fb. Sicilia me regarde et a l’air de me dire ..mais de quoi tu parles? – Je lui explique. Et là, moment de silence avant qu’ils éclatent tous de rire et qu’ils se roulent par terre. Les trois riaient de moi!! Non mais est-ce que ça fait loser mon affaire? C’est pathétique! Hey, I thought I was a cool Mom!

Maintenant la joke de la maison, quand quelqu’un est crampé, on entend “merde”. Ok, c’est bon.

Mais vous savez, ces temps-ci, c’est confusion par dessus confusion. There must be something in the air or maybe somebody put a spell on me. J’étais en shoot photo mardi pour un site que je suis en train de faire. La musique était super bonne et je demande à Caro (là où on faisait le shoot), c’est quoi cette musique c’est vraiment bon. Elle me dit que c’est un site qui offre de la musique sur abonnement (site dont elle est membre). Le site donne accès à des playlists, aux tops chart, etc. Anyway, elle me dit le nom du site “deezer”. Mais prononcé à la française, ça fait “dix heures”. Plus tard, vous m’imaginez bien en train de chercher son “dix heures”. Je ne trouvais pas, of course. J’avais envie de l’appeler pour lui dire – Cou’don’, c’est-tu dix heures pile? dix heures moins quart? ou p’tête dix heures et demi? Ha! Je racontais ça à des copines mardi soir, on est allé manger sur la marina, on était morte de rire (MDR haha) et elles me demandent – Mais comment tu prononces ça toi alors “deezer”? Et moi, de tout mon quebecker speaking, de mon canadien et de mon américain, je leur dis “D-E-E-Z-E-R”. Du coup, en plein resto, y’avait quatre françaises qui essayaient tant bien que mal de dire “deezer” à l’américaine en se tordant la machoire de tout côté. Mémorable.

ciaobiz

La Banette

In TGIF Thank God Its Friday on June 8, 2012 at 5:04 pm

Le saviez-vous? Que parmi toutes les sortes de pain (la miche, la ficelle, la baguette, etc….), il y a aussi la banette? Je savais pas. La banette est identique à la baguette sauf que le quignon (le bout) est pointu au lieu d’être arrondi comme la baguette. (!)..Uh-huh!

Depuis un an, je vais à la boulangerie, et depuis un an je demande,
– Bonjour, une baguette svp
– 80 centimes
– Merci. Au revoir.

Aussi simple que ça. Sauf que là, je demande une baguette et on me répond – J’en ai plus! Hummm… je regarde derrière la doudou (nom gentil pour une femme ici en Guadeloupe) et je vois une montagne de baguettes (qui sont en fait des banettes, mais je l’ignore). Je lui répond un peu perplexe,

– Et ça? C’est quoi? (en pointant vers les banettes).
La doudou me répond,
– Ça? C’est la bawwnette! (j’entends bawwguette avec l’accent créole bien prononcé)
– Euh.. oui ok, c’est ce que je veux, une baguette svp.
– J’ai pas de bawwguette!
– (…?!)
Ok, on respire… Chantal, soit Zen. Je repointe vers les banettes et je dis un peu plus lentement,
– Oui bon, vous n’avez pas de baguette, mais ÇAAA, c’est quoi ÇAAAAAA?
– Çaaaa? Cest la bawwnette! (à nouveau j’entends bawwguette puisque j’ignore l’existence même de la bawwnette).
Je sais pas quoi dire, je suis encore plus perplexe et je me dis qu’elle se fout de ma gueule. Je finis par lui dire,
– Bon c’est bon, donnez-moi ÇAAA, LÀÀ sans prononcer le nom de la chÔse (et je SUR-pointe mon doigt vers le panier de banettes)
– 80 centimes svp.
– Merci, au revoir. (en partant, y’a la file derrière moi qui me regarde comme si j’étais une extra-terrestre). Pffft!

Je retourne à ma voiture, pas certaine de comprendre ce qui vient de se passer. Je m’asseois dans la voiture et je fixe la boulangerie. Je réfléchis. Et là…. Ting! It hits me right in the face, je lis le nom de la boulangerie…. “LA BANETTE”. No wayyyyy!

La doudou a dû me trouver “space de chez space”! Hey! I’m canadian, give me a break la doudou.

Ciaobiz
C.

Recap on French Guyana

In Guadeloupe 971 on June 7, 2012 at 3:17 pm

Je vous fait un dernier recap sur la Guyane. Suis désolée, j’ai l’impression de casser les oreilles de tout l’monde ici mais bon ce que j’ai vécu était hors de toutes mes attentes. Comment vous expliquer. Je suis partie en tant que mère accompagnatrice pour un projet de correspondance entre deux classes de CM1 (équivalent 5e primaire au QC), entre la Guyane et la Guadeloupe.

Je suis partie, moi la québécoise qui vit en Guadeloupe, avec une équipe que je ne connaissais pas, des gens de culture différente, de moeurs et de valeurs que nous ne partageons pas toujours (mais parfois, si), dans un pays que je ne connaissais pas (correction: ce n’est pas un pays, c’est un département français, mais honnêtement, on sent pas trop la France dans la forêt amazonienne), et j’ai su quatre jours avant le départ que nous étions neuf à partager un appartement comprenant 2 chambres à coucher, une douche, un wc. Hellllp! I didn’t sign for this!!! Je n’entrerai pas dans les détails de notre vie en communauté dans un espace de 800pc, non je ne veux même pas me rendre là et honnêtement, ce n’était même pas ça le plus difficile. Non le plus difficile est de voir qu’il y a toute sorte de gens sur cette planète, à qui d’entrée on fait confiance, mais qu’une fois le dos tournée, ….Bang! You’re hit right where it hurts. And it hurts. Vous comprendrez qu’il y a eu une certaines crises.

Mais j’ai géré. Huit jours de gestion intense. Pour les enfants. Pour moi.

Résultat: un voyage étonnant. J’ai découvert une Guyane absolument magnifique avec des gens accueillants (d’ailleurs bravo à l’équipe de l’école élémentaire Saba de Kourou, vous êtes supers!), des ethnies (les saramacas, bushinengués, les amérindiens,…. tous habitants venant du Suriname et des rives du fleuve) dont j’admire leur fusion avec la nature. Une végétation verte et dense à couper le souffle. Un fleuve maron et vert mais non moins beau. D’ailleurs j’aimerais bien y retourner pour faire Le Maroni (le fleuve) en pirogue et dormir dans des carbets, ça doit être magnifique. Les îles du Salut, ouf! Paradisiaques. Et des bestioles oui plein, mais en forêt. Des araignées, oh my god, immenses et poilues. C’est ma main dans la photo ci-dessous, j’avais peur qu’elle me saute dessus. Je disais à Luis -Vite, prend-la ta photo! Mon fils riait de moi bien entendu.

Mais le plus beau: les enfants. Y a-t-il plus beau que l’innocence des enfants? Quelle richesse de les écouter (pour ceux qui savent le faire). J’ai appris d’eux. Tellement. Tous, ils ont tous quelque chose de magnifique en eux (même les plus détestables mais qu’on aime quand même). Il est difficile maintenant pour moi de ne plus les voir. C’est comme un petit deuil.

Petite anecdote aux îles du Salut avec un jeune guyanais. On lançait des roches à l’eau. On discutait. Je lui dis -Et maintenant on fait quoi? Il me répond -On vit. (…!) Wow. J’ai marché sur les roches volcaniques qui entourent l’île et j’ai écrit la phrase à l’aide d’un coquillage blanc sur la roche noire. Ensuite je l’ai photographié pour ne pas oublier. C’est la photo au haut de cet article. Merci jeune guyanais. Merci de cette réponse si simple mais si vraie, si belle. C’est une phrase à rendre jaloux les plus grands philosophes de ce monde.

Je dois faire un petit clin d’oeil à mon amie Nadine B (maman accompagnatrice aussi). Nadine, si tu n’avais pas été là, je sais pas comment j’aurais tenu le coup. Nos fou-rires, nos folleries, notre camping dans le salon, ton amitié, notre escapade dans la montagne des singes où je pensais que nous étions perdues. J’imaginais l’armée à notre recherche dans la forêt amazonienne. Mais pire que ça, je nous imaginais une fois secourues par l’armée, les hélicoptères et les pompiers, au loin, un peu flou, la chef de mission – The Terminator qui marche vers nous au ralenti, comme dans les films. Ayuudaaaaaa!!!!. (désolée, y’a une petite inside ici).

La veille du départ, j’ai goûté grâce à des gens sympathiques qui nous ont reçus à manger dans leur demeure (M. et Mme Tibère) au bouillon d’awara. L’awara est un fruit de la Guyane qui est minutieusement cuisiné et et dont le plat mijote sur le feu pendant trois jours. C’est un genre de pot au feu. Mme Tibère me racontait que certains vont arrêter la cuisson pendant la nuit et la repartir au matin. Mais pas elle. C’est son fils qui veille toute la nuit. Le feu s’éteint au bout de 3 jours, pas avant. C’est à ce bouillon que j’ai goûté. Absolument délicieux. Un dicton guyanais dit “Quand on a mangé le bouillon d’awara, c’est qu’on va revenir en Guyane”. Ben voilà.

Ciaobiz
c.

10, 9, 8, …H0, Lift off!

In Guadeloupe 971 on May 17, 2012 at 4:50 pm

Je vous écris de Kourou, Guyane. Je suis encore sous l’émotion de ce que j’ai vécu avant-hier soir. Exceptionnel et unique (du moins pour moi). Nous étions au CSG (Centre Spatial Guyanais) pour le lancement de Ariane 5 ECA. Ariane 5 ECA a quitté la terre mardi soir avec 2 satellites à bord, soit un satellite japonnais qui fournira des services de télécommunication pour le Japon, l’Asie et l’Océanie et un satellite Vietnamien qui fournira des services de radio, télévision et téléphonie pour le Vietnam et l’Asie du Sud-Est. Le lancement a eu lieu comme prévu avec un ciel dégagé. Un spectacle tout à fait magnifique sous les yeux émerveillés de mon fils, et des miens aussi je dois admettre.

Comme je vous le mentionnais dans mon dernier article, le CSG est le plus important d’Europe. Mais d’être ici et de le voir, c’est encore plus vrai. Nous étions des centaines à regarder le lancement. Des équipes du Japon et du Vietnam étaient là bien-sûre, mais aussi des équipes d’un peu partout reliées au monde scientifique dont beaucoup de français car Arianne 5 est française.

Premièrement on nous amène en car vers le site d’observation. La sécurité est au maximum, nous détenons une invitation à notre nom, laquelle a été demandée plusieurs mois à l’avance et nous sommes contrôlés (passeport et fouille) car rentrer au CSG est comme rentrer dans un autre pays.

Une fois sur le site, il y a un écran géant qui projette en temps réel tout ce qui se passe à l’intérieur du CSG. On voit tous les techniciens, les scientifiques et chef de mission assis au poste à se parler dans une langue codée, langue parlée que par les scientifiques, (bref on comprend rien). Mais j’ai appris bien des choses.

La chronologie du lancement se passe ainsi:

J-1, c’est le jour du lancement, Ariane 5 est transférée sur sa zone de lancement et fait le plein, soit 189 tonnes d’oxygène et d’hydrogène liquides (clin d’oeil à mon ami Jean à qui j’ai justement parlé hier soir: “ça c’est du gaz!”) (blink).

Ensuite le compte à rebours commence jusqu’au moment du lancement. Nous assistons “live” à ce décompte..

“10, 9, 8, …H0 – Allumage moteur vulcain”
H0 + 7 sec.: Allumage boosters, les 800 tonnes d’Ariane 5 s’arrachent du sol Guyanais (c’est le “lift off” de David Bowie dans Space Oddity)
H0 + 3 min.: Éjection de la coiffe, Ariane 5 est sortie de l’atmosphère
…. (les étapes H0 continuent encore un moment, puis la séparation du 1er satellite, et plus…)

Lorsque le décompte se fait et au moment du lift off, on est tous scotché d’émerveillement. On ne bouge plus, j’avais les frissons sur tout le corps. Une élève Zoé me dit “Chantal j’ai les jambes qui tremblent”. Et de voir les yeux de mon fils, wow, moment incroyable. Le site étant à quelques km du lanceur, on voit d’abord la lumière et le ciel au complet s’éclaire. Ensuite le bruit nous rejoint. Ouf! Le Grand Prix est de la petite bière à côté de ça. Une vibration vous prend le corps, on a la tête vers le ciel et on se sent bien petit (enfin moi). Mais quel beau moment.

Je vous invite à voir la video sur Daily Motion:


Décollage d'Ariane 5, le 16 mai 2012 by CNES

Ciaobiz.
c.

La Guyane Française

In Luis on May 12, 2012 at 8:03 pm

fusée ariane 5

Connaissez-vous la Guyane? De nom certes mais pour l’avoir visitée? Moi je vais vous dire oui dès dimanche car c’est là que je m’en vais. Excited? I was ’til everybody tells me -“Oh super, attention aux migals, dors avec le filet hein! De quessé? Le filet? Les miquoi? Ok vite, …google “migal, quesaco?” En fait c’est une grosse araignée poilue et pas gentille quand elle te voit. Euwww….

La Guyanne. Située aux frontières amazoniennes du nord du Brésil, population 230,000 habitants (c’est plus petit que Laval ça, pffft!), mais c’est le plus grand département français (côté territoire). Et là, tenez vous bien, 96% de son territoire est inhabitable car c’est une forêt équatoriale (je commence à comprendre pourquoi on me parle tant des migals, y’a plus de migals que d’habitants). Donc 230,000 habitants sont concentrés sur 4% du territoire. Yééé… party!

Vous vous demandez peut-être pourquoi je m’en vais en Guyane. En fait, mon fils a un projet de correspondance avec une classe de CM1 de Kourou (Guyane). La classe de Kourou est venue ici en mars, et c’est maintenant notre tour de les visiter. Youppy I said. (gulp!) J’y vais en tant que parent accompagnateur. Tout me semblait très excitant mais je dois vous avouer que je me dis maintenant – What the hell was I thinking? La dés-or-ga-ni-sa-tion totale! Moi qui suis habituée aux projets scolaires organisés, approuvés et financés avant même qu’on mentionne leur existence. Ici c’est l’inverse! On parle du projet, on devient tout excité, on prépare même des cadeaux pour les correspondants et ensuite… Meeting! – Bon ok, on a pas d’argent, faut trouver du financement, faut aller cogner aux portes et machin, et machin… propositions anyone?! Ben lââ! On va quand même pas laisser tomber les enfants. Ok, knock knock?

Mais l’expérience sera quand même formidable. Je dois vous admettre que j’ai une certaine motivation à visiter Kourou. En fait c’est pour la Base spatiale européenne. Kourou possède la plus importante base spatiale européenne (en amérique). C’est en lisant sur Kourou que j’appris que Arianne (leader mondial sur le marché des satellites des années 80) et d’autres importantes fusées furent lancées depuis la base spatiale de Kourou. Intéressant. Et dire qu’aujourd’hui, Arianne est sur la 15N à côté du Colossus Laval. Bon j’ai pas levé la main en classe pour le dire hein. Pas sûre qu’on m’aurait laissé partir sans la camisole de force .

Je reviens le 21. J’essais de vous donner des nouvelles durant mon séjour.

Ciaobiz
c.

Les grandes marées

In Guadeloupe 971 on May 8, 2012 at 11:59 am


(source photo)

Je suis arrivée samedi midi en Guadeloupe après un vol très calme et sans secousse, mais quand même avec quelques larmes. D’ailleurs y’en a un dans l’avion qui croit que je suis sérieusement dépressive. Et pour cause, je vous explique.

Depuis le temps que je fais les allées-retour Montréal – Pointe-à-Pitre, je me retrouve souvent à voyager avec les mêmes personnes, qui comme moi, ont une vie partagée entre la Guadeloupe et le Québec. On se retrouve donc régulièrement sur les mêmes vols, on se reconnaît, on se dit bonjour et on en arrive à connaître un petit bout de chacune de nos vies respectives. Le 21 avril dernier, je suis partie de Pointe-à-Pitre, direction Montréal, avec une de ces personnes, un gentil monsieur, qui alterne entre Montréal et la Guadeloupe. Je le rencontre juste avant les douanes, on discute un peu et on se revoit à l’embarquement. Je suis assise quatre rangées derrière lui. Aussitôt décollé, je regarde la sélection de films et choisis “The Descendants” avec Georges Clooney. Je passe la moitié du film à pleurer (rire aussi) mais lorsque Georges Clooney dit le dernier “au revoir” à sa femme, je pleure toutes les larmes de mon corps. Au même moment, mon gentil monsieur se lève pour rejoindre l’arrière de l’avion. Je lève les yeux et je le vois passer à côté de moi (suis assise côté allée), j’ai le visage en forme de “mouahhhhh….”, genre méga grosse grosse peine. Il me regarde vite fait sans s’arrêter et semble se dire -OMG, there’s something wrong with her. J’ai même pas le temps de réagir, je veux juste lui dire que ça va mais tout ce qui sort de ma bouche est un bégaiement de -jjj…., jjjje…., jjjjeeee, ….. Anyway.

Arrivée à Mtl, on se revoit à côté du caroussel des valises. Il ne me parle pas de mes sanglots, et moi je dis rien de peur que le bégaiement “jjjj…, jjjje…” revienne. Anyway.

Deux semaines plus tard, le 5 mai, aéroport de Montreal, qui est-ce que je rencontre? Mon gentil Monsieur. Eh bien le bonjour!!! Tout va bien? Oui oui, la vie est belle, machin machin, patati patata..! À nouveau assise quelques rangées derrière lui, je regarde la sélection de films et choisis “Monsieur Lazhar”. Vous me voyez venir? Ben voilà. Arrivée à la scène où Simon éclate dans la classe en pleurant et hurle “…c’est pas ma faute si Martine est morte! C’est pas ma faute…, c’est pas ma faute….” Je suis inondée de larmes, le visage en forme de U renversé, j’essais tant bien que mal de me retenir au risque de passer pour une pathétique finie de la vie. Le couple assis à côté de moi chuchote des trucs et cogne du coude en me garochant un regard de côté genre “As-tu vu la pathétique finie à côté de nous”. Hellllllp! Et là…., et là…., et là…., mon gentil Monsieur se lève pour aller à l’arrière de l’avion. Je veux même pas vous expliquer la scène. C’est pathétique comme dirait ma chum Lélé. -jjjj…, jjjjje…., jjjj…

Mais je voulais vous parler des grandes marées (qui finalement ont peut-être un lien avec mes larmes, allez savoir!). En fait, je me suis levée dimanche matin pour découvrir un lagon……., vide. Jamais je n’ai vu marée aussi basse. On voyait une partie du fond du lagon. J’ai tout de suite pensé “Tsunami”. – Kids, kids, warning!!! Water is gone! -Euhh… Mom? Calm down! We’re not gonna die!

Après une petite recherche sur Internet, j’apprends que le 6 mai était une Super Pleine Lune (Supermoon). En fait cela arrive très rarement, soit lorsque la lune est en périgée (le contraire de l’apogée) de la terre. Soit le moment où elle est le plus près de la terre. Dépendamment de l’alignement de la Lune, la Terre et le Soleil, les effets d’attraction gravitationnelle de ces planètes s’additionnent et provoquent de grandes marées. Voilà pourquoi, dimanche matin, j’étais témoin d’un phénomène naturel prévilégié. Wow. Beautiful no? Malheureusement, un ciel nuageux samedi soir ne nous a pas permis de voir la lune.

En continuant de lire sur le sujet, j’appris que ces marées ne provoquaient pas de grosses vagues. Au contraire, la mer était comme un lac. Ce que je n’ai pas souvent vu. Moi qui ai fait du ski nautique toute ma jeunesse, j’aurais bien fait quelques slaloms sur la mer, wow, ça doit être exceptionnel.

Comble de la chose avec toute cette eau calme, dimanche, Sicilia et Luis avaient une course de planche à voile. Debout, bredouille, les pieds dans le sable, face à la mer, il n’y avait pas un pet de vent. La course a été annulée mais la lune était bien jolie. 🙁

Ciaobiz.
c.

Going Home

In Musique on May 5, 2012 at 4:40 am

Suite à mon article du 29 mars, vous étiez plusieurs à me demander -So? Are we there yet? Tu parles! Que dalle! Pas une surprise, nada! C’est poche direz-vous. Suis d’accord avec vous. Une chance qu’on n’a pas accepté l’invitation à Antigua (ça sent le Stephen King, je vous le dis). Et à quoi ça sert de lancer une bouteille à la mer avec des promesses si on a pas l’intention de les tenir? C’est loser non? Bon ça m’énerve, j’en parle plus.

Anyway.

Je vous écris de Montréal. Ma ville que j’aime tant. Je suis venue passer quelques jours. J’avais besoin d’une petite dose de traffic. Ahh… y’a rien comme être pogné dans l’échangeur Turcot à une voie ouverte, en plein après-midi, avec une température de 3° et la grêle qui te tombe dessus. Arrrrggg… c’est quoi c’te biz? J’suis passée du mode Zen au mode Killer en dix secondes. Tous, tous, je voulais tous les écraser. Poussez-vous bazard!

Mais y’a aussi une autre ville que j’aime. Québec. Je l’appelle La Jolie. J’ai redécouvert Québec au cours de la dernière année. À chaque fois, je vais au Musée National des Beaux Arts de Québec. Je fonce droit vers la collection permanente de Riopelle. Wow. C’est tellement émouvant. Je peux rester trente minutes à regarder l’hommage à Rosa de Luxemburg sans bouger. Comment un peintre peut-il transmettre autant d’émotion? C’est magique. C’est probablement ce qui différencie un bon peintre d’un peintre ordinaire. L’émotion.

Sinon Québec la jolie est accueillante, avec ses petites rues charmantes, ses boutiques, ses restos,… elle est very “welcoming”.

Deux découvertes musicales –

IVE MENDES – Une amie (Christina) est allée au Brésil dernièrement et m’a fait découvrir la chanteuse brésilienne Ive Mendes. Québec-Montreal, Ive Mendes en boucle, volume à fond (et non, je ne chantais pas à tue-tête dans la voiture, je ne parle pas portuguais). Mes préférées sont “Afternoon” et “Night Night”. Mais elle fait aussi la reprise de “If you leave me now” de Chicago. Sa version est délicieuse. Voici la vidéo:

Ive Mendes – If you leave me now

LEONARD COHEN – OLD IDEAS – Sincerely, it is heart-stoppingly good. Un délice. Un bijou. C’est à lui que revient le titre de mon article aujourd’hui: Going home (titre d’une chanson sur l’album). Cause I AM going home today. “Going home without my sorrow, going home sometime tomorrow, going home to where it’s better than before” (paroles du poête). D’ailleurs, c’est la première fois que je parle de la Guadeloupe as “home” (oh-hoh…)

4 mai – A year older for me. Merci à tous pour les voeux d’anniversaire. Les réseaux sociaux sont magiques pour les fêtes. Toute la journée -trnn trnn!…. -trnn trnn!…. Mais j’ai pas parlé à personne. Ha!

Et merci à Germain qui m’a envoyé ce joli vidéo pour me souhaiter bonne fête. Après l’avoir écouté, j’ai eu la toune toute-la-journée-dans-la-tête. Impossible de m’en débarrasser. Je vous mets au défi, écoutez ça:

Ciaobiz.
C.

March 2012. Wordless.

In Wordless on March 30, 2012 at 4:25 pm

Alec, Luis, Jayd, Sici, Charlie


Une bouteille à la mer

In Guadeloupe 971 on March 29, 2012 at 10:13 pm

Je ne vous raconte pas le scénario d’un film mais une petite histoire que nous avons vécue dernièrement (et qui n’est pas finie). Ayant un ami, Rudy (Excursions No Limit dont nous avons fait le site web), we get to go often à Petite Terre (île paradisiaque à quelques km de St-François et dont je vous ai déjà parlé dans un article précédent), nous nous alignons donc pour une journée de détente et de farniente. Franck, Joan (mon neveu de Bordeaux) et Luis décident de prendre une marche en longeant les plages de l’île. Rendu sur une plage déserte côté est de l’île, il n’y a absolument personne en vue (à raison puisque l’île est inhabitée), Joan voit une bouteille sur la plage. Il dit à la blague – Hey Luis, y’a une bouteille avec un message dedans. Luis s’approche et tout excité répond – Mais y’a vraiment un message dedans. – Oh merde, tu rigoles? Ils récupèrent la bouteille. Trop cool! Ils s’empressent de casser la bouteille pour y découvrir un message et une carte d’affaires avec l’illustration du drapeau de la Grande-Bretagne. La note dit:

“In the event of finding this, 1000$ dollar reward for return with photo of position to Mr. x, at the adress x, email: x”

Et là, Joan et Luis se mettent à faire la danse de la joie sur la plage – Yééé.. 1000$! Trop cool! Luis se met à chanter, les bras tendus vers le ciel, “I believe I can flyyyyy…” (en référence au bizarre écureuil de Ice Age). Elle est pas belle la vie?

De retour à St-François, Franck écrit aussitôt à l’adresse email. On y joint une photo, preuve à l’appui, mais on reste mystérieux sur l’endroit où a été trouvé la bouteille. On veut le cash! On veut “show me the money”! Oh que l’attente fut longue. Luis faisait “Get mail” aux huit secondes. Un peu comme les kids en voiture you know? – Are we there yet?… Are we there yet… Are we there yet?

Le lendemain, finalement une réponse. On capote. Vite vite ouvre! Tout d’abord, le mec est complètement surpris que la bouteille soit restée de verre, et ne se soit pas brisée durant tous ces mois. Il nous explique qu’il est le skipper d’un yacht détenu par un businessman de Manchester (United Kingdom) et que c’est le propriétaire du yatch qui a lancé la bouteille à la mer. Il fait donc suivre notre message au proprio. Encore l’attente…. – Are we there yet?… Are we there yet?… Are we there yet? Le lendemain, une réponse. Vite vite ouvre!

Le proprio est agréablement surpris et se dit être aussi excité que les deux jeunes sur la photo. Il veut savoir où s’est échouée la bouteille. Il a lancé plusieurs bouteilles à la mer dans sa vie de marin mais c’est la première fois qu’il a un retour. Il nous parle de son bateau, un yacht Oyster 49 de 50 pieds (…nice). Il nous raconte un peu sa passion pour la mer. À l’automne dernier, il est parti de l’Italie, a traversé l’Atlantique jusqu’à Ste-Lucie et nous dit ceci: “…more than 1000 miles from any land we had a party drank some champagne to toast Neptune the God of the seas and then put a message into a bottle and set it adrift” (I said -hey! I wanna meet this guy! Forget the 1K$, I wanna meet the guy who even thought of toasting Neptune the God of the seas).

La bouteille a flotté pendant cinq mois pour finalement s’échouer sur une plage déserte de Petite Terre, réserve naturelle et île inhabitée de la Guadeloupe. We were at the right place at the right time I guess.

Il y a eu ensuite quelques échanges email entre le proprio et nous (et y’a Joan de retour sur Bordeaux qui était aussi dans le loop et qui nous demandait – yep sérieux, il va nous le filer le fric?). Ha! Nous n’aurons pas les 1000$ mais selon le proprio, une récompense pour les deux jeunes est en route. Dans ses propres mots: “It would be mean not to reward them. I can’t promise the $1000 as a reward but in return I promise a reward will be sent”. On sait pas ce que c’est. On n’a pas encore reçu.

Mais l’histoire ne se termine pas là. Le proprio nous a invités sur le bateau. Il est sur son bateau en ce moment et planifie être à Antigua dans les prochains jours. On essait d’organiser un point de rencontre.

Bon jusque là, l’histoire est cool. Mais soudainement, j’ai comme un flash d’un thriller américain. Vous savez le genre où ça débutent avec un beau mec, riche et qui a tout pour lui? Tout est tellement soooo cool jusqu’au jour où il pette les plombs et tu découvres un “Damien” avec un tatoo “666” sur son crâne. Awwwwwr….! Don’t even bother crying for help bébé, you are sooooo cooked! Et là, je m’imagine au milieu de l’Atlantique avec un pathétique qui va me couper en petits morceaux pour accompagner son champagne! Ayudaaaaaaaaa!

C’est pas ma faute, c’est celle de Stephen King. Je savais que j’aurais pas dû lire ses livres. Dès que j’en finissais un je me disais – that’s it, Basta! Je ne le lis plus. Mais c’était plus fort que moi. Vous souvenez-vous de “IT”? Le soir, avant de me coucher, j’allais porter le livre dans une autre pièce, face down (je ne pouvais pas voir le cover, ça me donnait des frissons). Depuis ce livre, je vois les ballons autrement.

Bon à suivre.
Ciaobiz

Trois mondes

In OATUS On a Totally Unrelated Subject, Uncategorized on February 12, 2012 at 4:51 pm

Ok, j’ai copié le titre de mon post sur celui de Foglia. Sauf que j’ai changé le deux pour un trois. Vous devinez pourquoi? Pour l’arrivée du Huffington Post Québec. Wow quelle entrée médiatique! It was the talk of the week! Je dois l’admettre, Arianna, she’s got it! Reste à voir si le produit saura se différencier de Québecor et du 2e monde (celui dont Foglia fait allusion par “le nôtre” dans son article du 9 février). Je dois avouer que la recette (modèle de revenu) est intéressante avec tous ses blogueurs. Je suivais déjà certains d’entre eux, alors pourquoi ne pas les suivre sur le HuffPost Québec? Yeahhh… why not! Commençons par Arianna. Déjà le titre de son billet fait défaut -“Le Huffington Post, une édition qui est tout sauf provinciale”. Ah bon? Who are you trying to convince? Je la cite: -“C’est la première fois que deux éditions du HuffPost paraissent à l’intérieur d’un même pays”. Tiens tiens, ça nous envoie quoi comme message ça? Le Huffington Post Quebec is *everything* about provincial! If not, why didn’t they launch the Huffington Post Saskatchewan then? Prenez le billet de Maka Kotto, if this is not provincial, then somebody should explain it to me.

J’ai aussi aimé les billets de Anne-Marie Withenshaw (que je “follow” depuis 2 ans sur twitter) et Marie-Claude Ducas (qui fait presqu’un méa culpa d’écrire pour le Huffpost QC). Mais que dire du billet de Francine Pelletier sur les photos de nudité de Coeur de Pirate?

Je suis tellement déçue. Francine Pelletier, excellente journaliste (fondatrice de La vie en rose), documentaliste, réalisatrice et remarquable féministe et militante qui nous a ouvert la voie, la voilà qui condamne celle qui ose montrer ses courbes. C’est dommage. Dommage qu’elle n’ait pas su reconnaître le travail artistique, la créativité et la beauté d’un tel projet. Dommage qu’elle n’y voit pas la force, la détermination et l’assurance (au contraire de l’insécurité comme elle le souligne) que Coeur de Pirate nous prouve en faisant ces photos.

On est loin du centerfold de playboy avec une jambe sur chaque page (get the picture?). Je trouve que les photos sont magnifiques, audacieuses certes, mais belles, recherchées.

Les commentaires sur le billet sont partagés. Certains adorent, d’autres n’aiment pas. Un père a même dit qu’il devait amener sa fille voir Coeur de Pirate en spectacle mais qu’après avoir vu ces photos, il avait changé d’idée. C’est bête. Et je parie que la chambre de sa fille est remplie de Barbies.

Francine Pelletier termine son billet en écrivant -“Réveillez-vous, les filles. Loin de prendre votre envol, vous êtes en train de toutes nous caler avec vos guili-guili pornos et vos airs d’agace-pissette. N’ayez pas peur, on va vous aimer quand même. Même toutes habillées.”

À mon tour je dis -“Détendez-vous madame, loin d’avancer, vous êtes en train de nous ramener aux mains de Séraphin avec vos “Ôh quelle agace”. N’ayez pas peur, il est possible d’aligner féminisme et féminité. On va vous aimer quand même. Même avec vos minauderies.

Pour en revenir au site, c’est intéressant de voir une nouvelle forme d’information où sont réunis ceux de droite et ceux de gauche. Grosse job pour le chef de pupitre. À suivre.

And for God’s sake, c’est qui le directeur de création qui a donné son “go” sur c’te typo de m*#@!# (je parle du gros titre coloré au-dessus de la bannière principale, et le sous-titre dessous). Enl’vez-moi ça au plus vite. On dirait du web -22! Manquerait plus que ça clignote. “gjdzz.. gjdzz.. gjdzz…”

Ciaobiz.

La Galère – Prise 2

In TGIF Thank God Its Friday on February 3, 2012 at 5:33 pm

Cette fois-ci, je vous parle de MA galère, et non celle de Radio-Can. Les gens pensent que je suis en vacances (je me le fais dire régulièrement), mais je ne le suis pas. Je bosse comme vous tous, j’ai pas de femme de ménage, pis blah blah blah… et je cuisine deux repas par jour car les enfants ont deux heures le midi. À peine sortis de table le midi, faut penser à ce qu’on va manger le soir. Et si y’en a un qui a le malheur de me poser la question qui tue -Qu’est-ce qu’on mange ce soir? Je m’imagine soudainement assassine. – Heeeeeeeere’s Johnny!

LES POUX – Lundi soir, Luis revient de l’école avec un avis. “Invasion de poux, tous les enfants doivent être traités”. Ça fait trois fois en six mois. J’inspecte la tête de Luis. Bingo! He’s one of them, le party commence. Change tous les draps (Sici et Luis sont dans la même chambre), retire les vêtements qui ont été portés, les toutous, les doudous, …. et lave tout à la machine, à 90°. On niaise pas avec les poux, faut les faire bouillir pour qu’ils meurent.

En fin de soirée, assis dans la cuisine, la 2e brassée entame son essorage (faut savoir qu’une brassée dure deux hres avec les machines européennes, et en plus, y rentre trois fois rien),. Le spin cycle de ma machine à laver est impressionnant. L’essorage commence doucement mais se met à accéler. Il accélère, accélère encore, accélère plus vite, encore plus vite, continue, le son monte, vvvvvv…., encore plus vite,…. Je vous jure, j’ai l’impression que la machine va décoller. 5, 4, 3, 2, 1… Ready for take off. La première fois, je suis sortie de la cuisine, j’ai dit ça va exploser. Anyway. Donc lundi soir, en écoutant le spin cycle, j’ai eu un flash d’un punch line du sitcom américain “Designing women”? Ça remonte aux années 90. Les quatres femmes du sitcom partageaient leur “moment of joy” (if you know what I mean), lorsque l’une d’entre elles (Charlene) dit -Well the only joy I had lately was the spin cycle on the washing machine”. Ha! M’en souviens encore. Though, I wonder if she had an european machine.

Voici le DVD Trailor de Designing woman (c’est Suzanne qui parlait toujours de sexe)

C’EST L’HIVER EN GUADELOUPE. – Je suis rendue une vraie antillaise, je me suis baignée qu’une seule fois depuis Noël. L’eau est trop froide (24°). Y’a que les touristes qui se baignent. Je vais quand même à l’eau pour le surf mais maintenant j’ai un wet suit (et suis pas la seule, même Jules mon coach porte la combi). Anyway je vous parle de ça car j’ai eu une nouvelle planche pour Noël. Mon cadeau de Franck. Plus petite et plus technique (je suis passée d’un long board à une 7’6″). Vous auriez dû me voir mardi, je me suis pris un bouillon pas possible. Une gamelle après l’autre. Un nettoyage des sinus intense! En plus la mer est très agitée depuis deux semaines, les pêcheurs sortent à peine, y’a plus de poissons nul part. Le courant était super fort, j’ai ramé comme jamais. En début de cours, Jules nous dit toujours d’analyser les vagues et le courant. Uh-huh! Moi je regarde la mer – euh… ok, y’a des vagues mais je sais pas trop ce que je dois analyser. Bon je l’ai compris mardi. J’ai failli me ramasser à Ste-Anne (à 15km d’où je surf). Jules est venu me chercher aux creux des vagues, j’étais prise j’arrivais plus à m’en sortir tellement le courant était fort. Me demandez pas comment il a fait, il était super loin mais en trois coups de rame avec les bras il apparaît à côté de moi. Même pas essoufflé. J’ai dit ça y’est, c’est lui le Blond! Vous savez, le Blond de Gad Elmaleh? Il me dit – ok ça suffit, tu prends ma planche (il avait un long board) parce que les conditions sont trop difficiles aujourd’hui et machin-çi et machin-ça. La conversation est entre-coupée de vagues qui nous passent dessus. Finalement il me dit – ok saute sur ma planche et revient par le côté. Mais je lui crie je peux paaaaaas la leash est attachée à ma cheville. -Non c’est bon, il me dit, j’ai interchangé les leash. (!?) Quoi? Le Mec, pendant qu’il parlait (et pendant que je me croyais en mode “survival”), pendant que les vagues nous passaient dessus, shlique shlaque, je me retrouve avec sa planche attachée à ma cheville. J’ai rien vu. Bon j’ai pas discuté et me suis mise à ramer. On est vendredi et j’ai encore mal aux bras. En tout cas, je n’ai jamais été autant musclée des épaules et des bras. Un p’tit concours de push-up Sophie?

Voici le sketch sur le blond:

Bon week-end.
Ciaobiz.

Happy new year!

In Wordless on January 16, 2012 at 5:45 pm

Year after year, we stick to our tradition. Drinking bubbles that is! HA!

Rétrospective:

Ciaobiz

Mes vacances de Noël au Québec

In Quebec on January 8, 2012 at 8:30 pm

BACK AT 28° – C’est le Moodmessage que j’ai mis sur mon Skype en revenant de Montréal. J’aurais pu écrire “Did the earth just move?” et ça aurait aussi exprimé ce que je veux dire: ça va trop vite. J’attendais mes vacances de Noël depuis des semaines. Les valises, l’avion, allo maman, ben oui me suis ennuyée moi aussi, lunch avec ma chum, soupe avec d’autres, mange la dinde, monte au chalet, retourne en ville (bis), 5à7 (bis), le byebye,….15 soupers plus tard, refait les valises, avion….and back at 28°. Cou’donc, c’tait-tu Noël y’a deux semaines?

Je voyais des messages sur Facebook -“Ça va-tu finir?!”, -“Pu capable!” (Germain t’es trop drôle). C’est vrai, Noël, on aime ou on déteste. Ç’a toujours été je crois. C’est pas pour rien que Dr. Seuss a eu un succès en créant Grinch. Y’a des Grinch partout. En tout cas, moi j’aime Noël. Même que c’est cool.

De plus, j’aime la musique de Noël, même si c’est les mêmes tounes qu’on entend à chaque année. Mais c’est jamais les mêmes chanteurs, enfin y’a des nouveaux je veux dire. Y’en a toujours un qui sort un CD de Noël. Et – ça – marche!! Les gens achètent.

C’est comme le gâteau aux fruits que tout le monde achète à Noël. Personne en mange! Mais on en achète. À chaque année ma mère met le gâteau sur la table (avec la tarte, la bûche, les carrés aux noix, les p’tites boules de chocolat, les çis, les ças). On mange tout, sauf le gâteau aux fruits. Mais on sait que l’année prochaine, sur la table, il y aura un gâteau aux fruits. Ça doit être du marketing.

Même chose pour la cerise confite qu’on met dans les drinks. Avez-vous déjà vu quelqu’un la manger? Essayer de l’attrapper avec son pic, oui, mais la manger? Moi JA-mais. Je me dis que si y’a un mec sur la terre qui possède un brevet sur la cerise confite, y doit être plus riche que Bill Gates (et sûrement bon en marketing ;). Anyway.

MES VACANCES – Je voulais vous parler de mes vacances de Noël mais c’est souvent comme ça, je commence un post avec une idée et je bifurque complet à gauche.

En fait, je voulais surtout dire que mes vacances avaient été très occupées, toutefois, remplies de belles amitiés. Certaines anciennes, d’autres plus récentes. Des soirées remplies de rire, de larmes, de confidence, de complicité. Du bonheur.

Merci.

Là je vais m’arrêter ici car je sens que je vais bifurquer dans le cucu-gnugnu sur l’amitié (aww je sais c’est pathétique) et je veux surtout pas vous dire que je vous aime. Non. Surtout pas.

LES ROIS MAGES – Finalement, après des années de fêtes des rois mages et des dizaines de galettes des rois, je suis enfin tombée sur la fève pour la 1ère fois de ma vie. Cette année, c’était moi la reine. Je me permet donc de dire que 2012, sera une bonne année pour moi. Yé!

CHANTAL’S LUGGAGE – On voit souvent dans les magazines une rubrique sur les sacs à mains des vedettes, à savoir ce qu’il y a dedans. Genre “the bag of Kate Moss” ou “Find out what’s hidden in Cindy Crawford’s bag”. Là je fais la rubrique Chantal’s Luggage.

Mis à part des vêtements et mon vanity, voici ce que j’ai rapporté de Montréal:

Un sac de papperman rose
Deux douzaines de bagels de Fairmont Bagel
Cream Cheese (entourés de Ice Pack)
Six cannes de sirop d’érable
Des cannes de Noël (en bonbon)
Du vinaigre balsamique (du bon)
Caramel à la fleur de sel (to die for)
Un coffee mug de Starbuck (part of my survival kit)
Un pot de beurre de peanut
De la sauce St-Hubert BBQ en enveloppe (also part of my survival kit)

Ciaobiz.